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10/10/2009

Economie sociale, économie humaine

Communiqué de Jean-Michel Baylet, sénateur du Tarn-et-Garonne, président du parti radical de gauche, jeudi 8 octobre 2009

« Les Radicaux de Gauche se réjouissent, qu'enfin, une mission parlementaire confiée à M Francis Vercamer porte sur l'Economie Sociale ! 
Il est temps de prendre en compte les coopératives, mutuelles, associations et fondations qui concernent plus de 60% de la population et près de 12% du PIB.
Au moment où l'on voudrait se contenter de recoller les morceaux d'un capitalisme en crise, l'Economie sociale représente une solution concrète (à dimension internationale) pour fonder une croissance durable et intégrative de tous. Elle joue, en effet, un rôle clef dans les domaines bancaires, assurantiels, agricoles et de la pêche, de la distribution, de l'artisanat et des PME, bien entendu du social et de l'humanitaire. Elle est aussi un partenaire incontournable de l'Etat, des régions, départements et communes et de beaucoup d'acteurs privés indépendants. 
Cette mission parlementaire doit notamment être une occasion de définir la part du grand emprunt qui sera consacrée au développement de ce secteur, de donner des moyens d'actions importants à la Délégation Interministérielle chargée de ce secteur et de renforcer les outils en fonds propres destinés aux entreprises de ce secteur.
Il faut souhaiter que cette mission soit interactive entre le parlement et l'Economie Sociale. »

08/10/2009

Sauver La Poste, une nititiative Radicale

Tarn-et-Garonne L'union des élus débouche sur un schéma départemental de présence postale

La Convention signée par François Thez (La Poste), Sylvia Pinel (députée), Jean-Michel Baylet (président du conseil général) et Francis Labruyère (président de l'association des maires de Tarn-et-garonne). Photo DDM, Chantal Longo
La Convention signée par François Thez (La Poste), Sylvia Pinel (députée), Jean-Michel Baylet (président du conseil général) et Francis Labruyère (président de l'association des maires de Tarn-et-garonne). Photo DDM, Chantal Longo
La Convention signée par François Thez (La Poste), Sylvia Pinel (députée), Jean-Michel Baylet (président du conseil général) et Francis Labruyère (président de l'association des maires de Tarn-et-garonne). Photo DDM, Chantal Longo

Le conseil général de Tarn-et-Garonne vient d'être le cadre d'une signature de grande portée qui démontre que lorsque les collectivités sont unies, elles pèsent sur le destin de leur territoire. Cette union, entre 28 communes concernées par la transformation de leur bureau de Poste en agence postale communale (APC), orchestrée par la députée Sylvia Pinel dans le cadre d'un comité de pilotage co animé avec le président de l'association des maires de Tarn-et-Garonne, Francis Labruyère, a en effet débouché sur un schéma départemental de présence postale au terme de 18 mois de « combat ».

« La qualité de la méthode, une offre postale stable et un résultat final qui bouleverse les rapports entre les élus locaux et La Poste, cela ouvre un champ d'expérimentation pour le service public de demain » analyse Jean-Michel Baylet.

Pour le président de l'association des maires de Tarn-et-Garonne, Francis Labruyère, « cette convention va servir pour l'avenir… D'ailleurs elle nous est déjà enviée par d'autres départements. » Sylvia Pinel, qui fut la plus opiniâtre dans l'excellente conduite du comité de pilotage, bien épaulée par quatre maires de Mirabel, Vazerac, Castelmayran et Donzac estime de son côté que « cette convention résulte du souci permanent du dialogue. »

Et la députée radicale de la seconde circonscription (Castelsarrasin) de retracer les grandes lignes de la négociation : « C'est une étape importante contre le démantèlement du service public en Tarn-et-Garonne. Je tiens à souligner le caractère novateur et inédit de la démarche utilisée. À l'issue de nombreux mois de négociations on a pu présenter des co propositions à des dirigeants de La Poste qui ont fait preuve d'écoute. Et ce que nous avons obtenu, nul n'aurait pu le croire… J'ajoute que le combat n'est pas que celui des élus, il est aussi celui des citoyens, des usagers. À eux, maintenant, de répondre favorablement étant des usagers fidèles de La Poste. »

François Thez, directeur de l'enseigne La Poste Quercy Rouergue, souligne : « La convention a le grand mérite d'exister et de fixer un cadre. C'est la première fois que l'on a un schéma départemental qui va au-delà du cadre du simple bureau. » Un exemple d'union des collectivités à suivre…

05/10/2009

Financement des écoles privées

Financement des écoles privées : les députés PRG s'opposent fermement à cette nouvelle atteinte à la laïcité

Les députés radicaux de gauche et apparentés avaient été les premiers à manifester leur opposition ferme à ce texte lors de son inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée en juin dernier. Malgré son report, le texte n'a fait l'objet d'aucune révision et la majorité est toujours résolue à imposer aux communes le financement des écoles privées situées en dehors de leur ressort.

Les députés PRG et apparentés avaient déjà eu l'occasion de mener une intervention à l'Assemblée sur l'affaire des diplômes délivrés en France par le Vatican – Gérard CHARASSE, député de l'Allier et chef de file du groupe avait notamment déposé un recours, resté sans réponse à ce jour, directement auprès du Premier Ministre. Il est donc naturel que, à travers leurs amendements et l'intervention de la députée du Tarn-et-Garonne Sylvia PINEL, ils se soient résolument opposés à cette nouvelle atteinte au principe républicain et constitutionnel de laïcité.

En effet, celui-ci n'autorise pas le financement public d'établissements privés qui ne sont pas soumis aux mêmes obligations de service public - gratuité, continuité, accueil de tous les élèves - et qui pratiquent de surcroît des droits d'entrée souvent prohibitifs qui constituent une sélection économique et sociale des élèves.

Les députés PRG et apparentés sont attachés au maintien du libre choix des parents, mais l'école publique demeure le fondement de la République. Il serait manifestement contraire à la laïcité de faire supporter à la collectivité, aux finances publiques et donc au contribuable la charge d'un tel choix individuel.