09/02/2010
Communiqué de mes amis d'EGALE sur le port du voile intégral.

COMMUNIQUE DE PRESSE
PAS DE MODIFICATION DE LA LOI DE 1905…MAIS DES MESURES EFFICACES
La mission d'information sur le port du voile intégral a rendu ses conclusions le 26 janvier.
Le rapport affirme dans sa proposition n°7, « l'article 2 de la loi de 1905, qui prévoit que «
laRépublique ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte
» n'a pas de valeurconstitutionnelle ». Selon elle, il est possible et nécessaire d’envisager le financement des
lieux de culte par l'État.
Nous dénonçons
cette tentative d'attenter à la loi de séparation des églises et de l’Etat,fondatrice de la laïcité
de notre République. Sous couvert d’établir l’égalité, cetterecommandation vise à restaurer des pratiques qui nous conduiraient tout droit vers le
communautarisme, le bourbier inextricable des religions reconnues et des autres.
Notre laïcité implique que c’est
parce que l’Etat reste neutre vis-à-vis de toute croyanceou incroyance, qu’il peut garantir la liberté de conscience des citoyens
. C’est unprogrès majeur qu’il nous faut préserver.
Nous saluons le travail d’analyse de la commission qui démontre que le port du voile intégral
est contraire aux valeurs de liberté, égalité et de fraternité de notre pacte républicain.
Mais nous récusons le vote d'une simple résolution, laquelle resterait sans portée réelle. Le
port du voile intégral est aujourd'hui un phénomène marginal, mais la rapidité de son
développement impose des mesures plus résolues.
Nous demandons que devienne effective
l'éducation à la citoyenneté, au respect del'autre, à la mixité et à la laïcité à l'école
, seule garante de la cohésion durable de notresociété.
Nous demandons enfin le vote d'une loi
qui fera barrage à ces tentatives de mouvementssectaires pour instrumentaliser et enfermer les femmes musulmanes. Au travers d’elles, ce
sont toutes les femmes qui sont atteintes dans leur liberté et leur dignité.
Nous demandons une loi dont la rédaction remplisse toutes les conditions pour rester
conforme avec les droits garantis par le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des
droits de l'homme.
Paris, le 2 février 2010
Martine Cerf
Secrétaire générale - 06 08 32 91 34
Contact courriel
: infoegale@gmail.com11:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2010
Service Civique, la proposition de Loi du Sénateur PRG Yvon COLLIN adoptée...
Service civique :
la proposition de loi adoptée par l'Assemblée
nationale
L'Assemblée
nationale a adopté la proposition de loi sénatoriale (Yvon Colin, RDSE -
Midi-Pyrénées) sur le service civique jeudi 4 février 2010, à la quasi unanimité
des députés. Déjà voté au Sénat, le texte a été substantiellement amendé au
préalable par les députés membres de la commission des Affaires culturelles et
de l'Éducation. Un amendement déposé par le gouvernement prévoit ainsi la
création d'une « Agence du service civique », chargée de délivrer
l'agrément aux organismes accueillant les volontaires et d'assurer la gestion
financière du régime, notamment le versement de l'indemnité qui oscillera autour
de 600 euros mensuels.
Selon
Martin Hirsch, haut commissaire à la Jeunesse, la proposition de loi devrait
être examinée en deuxième lecture au Sénat fin février. Le service civique
s'adresse aux jeunes volontaires de 16 à 25 ans qui seront accueillis pour une
période allant de six à douze mois dans une association, une collectivité locale
ou une ONG en France ou à
l'étranger. Le gouvernement souhaite que 75 000 jeunes puissent avoir effectué
leur service civique d'ici 2015. À partir de cette date, il est envisagé que
10 % d'une classe d'âge effectue un service civique chaque année pour un
coût de 500 millions d'euros.
Voici
les derniers amendements modifiant le texte:
PILOTAGE.
En attendant la création de l'Agence du service
civique, prévue par un amendement du gouvernement, et jusqu'à publication de
l'arrêté actant sa constitution, l'Acsé (Agence nationale pour la cohésion
sociale et l'égalité des chances) sera chargée d'assurer les missions de
délivrance des agréments et de gestion financière du dispositif, « pendant
une phase transitoire ». Cette gestion provisoire vise à permettre
« la montée en puissance rapide du service civique dès 2010 », soit
10 000 jeunes la première année, contre environ 3 000 lors du dernier
exercice.
AGENCE DU SERVICE CIVIQUE.
L'Agence du service civique pourra aider les jeunes intéressés par le dispositif
à trouver une mission et une structure d'accueil. Par ailleurs, les personnes
morales agréées pourront faire connaître leurs offres de service civique auprès
des publics concernés. Un site internet pourrait être cré pour favoriser cette
intermédiation.
GIP/GOUVERNANCE. La
gouvernance de l'Agence qui pilotera le dispositif du service civique,
constituée en GIP, associe un conseil
d'administration réunissant les membres fondateurs et un comité stratégique,
placé auprès de lui, rassemblant les partenaires du dispositif. Un amendement du
gouvernement prévoit que le conseil d'administration de l'Agence pourra
comporter des personnalités qualifiées.
ORIENTATION/FORMATION. Un
amendement du gouvernement « définit une obligation nouvelle pour le
service public de l'orientation, destinée à permettre à tout jeune de 16 à 18
ans sorti du système de formation initiale sans diplôme et sans emploi de se
réinscrire dans un parcours de formation, d'accompagnement ou d'exercer une
activité d'intérêt général lui permettant de préparer son entrée dans la vie
active ». Dans les trois mois qui suivent « le signalement du
jeune », celui-ci est reçu par son établissement d'origine pour bénéficier
d'un entretien de réorientation. Au cours de cet entretien, l'exercice d'une
« activité d'intérêt général » pourra lui être proposé, au même titre
qu'une reprise d'études, d'entrée en formation, d'accompagnement personnalisé
vers l'emploi etc.
VOLONTARIAT ASSOCIATIF. Le
Volontariat associatif créé par la loi de 2006 permet aujourd'hui aux
associations d'avoir recours à des volontaires âgés de 18 ans qui touchent une
indemnité de l'association et peuvent être engagés en volontariat associatif
pour une durée de 36 mois. Ce volontariat, s'il reste limité dans le nombre de
volontaires qui en ont bénéficié, correspond cependant à des besoins du monde
associatif qui souhaite pouvoir bénéficier de cette souplesse sans
nécessairement avoir recours au service civique, qui est plus limitatif quant
aux missions qui sont proposées puisqu'il bénéficie d'un soutien exclusif de
l'État. Afin de ne pas réduire l'offre aujourd'hui proposée par les associations
aux jeunes il est proposé d'encadrer cette possibilité et de la conditionner à
une acceptation au cas par cas du dispositif.
VOLONTARIAT/ OUTRE
MER. Le volontariat de service civique peut être
effectué dans les départements et collectivités d'outre-mer auprès de personnes
morales de droit public sans remettre en cause le VCAT (volontariat civil à
l'aide technique), c'est-à-dire le volontariat de solidarité avec l'Outre-mer.
ÂGE. Un amendement vise à
proposer le dispositif du volontariat de service civique aux personnes âgées de
plus de vingt-cinq. Il est toutefois fait une distinction entre l'engagement de
service civique réservé aux volontaires de 16 à 25 ans, et les autres services
civiques.
VIE/VIA. Les volontaires
en VIE (volontariat international en entreprise) ou en VIA (volontariat
international en administration), reconnus par ailleurs comme faisant partie des
missions de service civique, ont droit à « la formation à la
citoyenneté » prévue par la proposition de loi.
INTERNATIONAL. Un
amendement prévoit qu'une mission de service civique pourra être effectuée
auprès d'une collectivité territoriale dans le cadre d'un projet de coopération
décentralisée qu'elle mène avec un pays étranger, soit dans un pays en
développement, soit dans un autre pays européen. De même, il est rendu possible
par un autre amendement de « procéder à de l'intermédiation avec des
organismes étrangers », afin de s'assurer que les obligations légales du
service civique sont respectées par l'organisme d'accueil étranger bénéficiant
de la mise à disposition d'un volontaire. Par ailleurs, les conditions d'accès
au dispositif sont assouplies pour les étrangers : la condition de durée de
résidence (plus d'un an) « ne s'applique pas aux personnes étrangères
lorsque des volontaires français sont affectés à l'étranger dans les pays
concernés par l'échange » et que ces personnes proviennent de l'espace
économique européen. Cette disposition permet à des organismes envoyant des
volontaires à l'étranger d'accueillir à leur tour des ressortissants étrangers.
MISSIONS.
La « promotion de la francophonie et de la
langue française » est ajoutée à la liste des missions d'intérêt général
susceptibles d'être accomplies dans le cadre du service civique. Par ailleurs,
un autre amendement prévoit que les missions doivent pouvoir participer « à
la prise de conscience de la citoyenneté européenne et française », et
pas uniquement « européenne ».
EUROPE.
Il est prévu que « soient envisagées, dès
l'origine du dispositif national de service civique, les modalités possibles de
son articulation avec un éventuel service civique
européen ».
RUPTURE DU CONTRAT. En cas
de rupture anticipée du contrat de service civique, l'organisme doit indiquer
« les motifs de la rupture ».
RETRAITE.
Il est proposé de limiter les effets de la rétroactivité aux volontaires
associatifs n'ayant pas été affiliés effectivement aux régimes de retraites
complémentaires.
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Régionales en Aquitaine, Noël BONNIEU entre en campagne...
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