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11/02/2013

Noël BONNIEU Médaille de Bronze de l'AFCAM Nationale.

medaille de bronze afcam Noel.JPG

Ce fut un grand honneur pour moi, que de recevoir Samedi, la médaille de Bronze de l'AFCAM Nationale, et ce, des mains de Michel DAILLY et Patrick VAJDA.

C'est dans les locaux du CNOSF à Paris, à quelques mètres du stade Charléty, que se déroulait l'Assemblée Générale de l'AFCAM.

Environ 350 personnes avaient fait le déplacement pour ce moment important de la vie de notre association.

Je suis revenu ému de Paris, car Michel a été un exemple pour moi lorsqu'il était arbitre de 1er Division de football, puis Président national de l'UNAF dont j'étais Trésorier Adjoint au sein de l'Amicale du District Gironde Atlantique; et que dire de Patrick, avec qui j'entretiens une réelle complicité et qui a été un remarquable arbitre d'escrime.

Merci aux membres du Bureau de l'AFCAM d'avoir décidé de m'honorer et au travers de moi, l'équipe de l'AFCAM Aquitaine que j'anime.

 

 

07/02/2013

article Sud Ouest sur Noël BONNIEU

 

 Merci à David Patsouris, pour cet agréable échange.

Publié le 07/02/2013 à 06h00
Par david patsouris

 

« L'arbitre est gendarme, juge et Casque bleu »

Noël Bonnieu, conseiller municipal testerin, a été pendant trente ans arbitre sur tous les terrains de foot d'Aquitaine. Il vient de raccrocher. Témoignage d'un passionné.

Noël Bonnieu : « J'ai toujours temporisé, je n'ai jamais été un gros cartonneur, je calmais, je rappelais à l'ordre. Sinon, sur la pelouse, je parlais peu. »

Noël Bonnieu : « J'ai toujours temporisé, je n'ai jamais été un gros cartonneur, je calmais, je rappelais à l'ordre. Sinon, sur la pelouse, je parlais peu. » (photo d. P.)

Ce dimanche après-midi à Gujan-Mestras, la pelouse de Chante-Cigale prend l'eau sous la pluie. L'équipe C du FC BAS aussi, face aux Médocains de Salaunes. Avant le match, le capitaine du FC BAS avait gueulé : « Allez les gars ! On va pas se laisser emmerder hein ! » Comme quoi, des fois, vaut mieux rien dire, même si c'est un match du dimanche, avec des joueurs du dimanche et bien sûr un arbitre du dimanche.

Sous le toit du club-house, le Testerin Noël Bonnieu reste bien au sec. Et ça le change. Il en a tant connu des samedis et des dimanches à arbitrer sous la pluie. Une bonne trentaine de saisons avant de raccrocher les crampons (et le short et le maillot et le sifflet) en juin.

Il doit nous raconter cet après-midi ces trente ans d'arbitrage amateur, ces centaines et ces centaines de matchs sans Beckham ni Zidane ni Zlatan, ces publics des fois éteints par le score et des fois hurlant comme les cinquantièmes du Pacifique, ces footeux qui l'insultent et ces joueurs qui le félicitent, à la fin du match, parce que bon, ça s'est bien passé.

Casque bleu est une vocation

Il en faudrait des pages et des pages pour tout dire. Il faudrait rappeler le premier souvenir d'une vocation qui naît : « C'était un match je sais plus où dans le Médoc, avec le FCT, le Football-Club Testerin, en juniors. On s'était fait voler le match par le bénévole de l'équipe d'en face qui arbitrait. Et ce jour-là, j'ai eu le déclic, je me suis dit qu'un arbitre, même mauvais, devait d'abord être impartial. Que l'important, c'était la justice. » Et c'est ainsi que Noël est devenu arbitre.

Il faudrait faire comprendre ce qu'est le plaisir pour un arbitre : « Que le match se déroule de façon équitable. On peut être nul. Je l'ai été parfois mais il ne doit pas y avoir de parti pris. » Et là, il faudrait raconter cet incroyable souvenir : « Une fois, en raison d'une erreur dans les désignations, j'ai arbitré mon petit frère qui jouait en Première à Arcachon avec tous mes copains d'enfance. Et sur le terrain, j'ai vouvoyé mon petit frère et lui m'appelait Monsieur l'arbitre ! » Il faudrait tourner les pages du Manuel d'épictète afin de comprendre le stoïcisme de Noël sur la pelouse : « ça en désarme plus d'un. On peut m'insulter, ça glisse. Rien ne me perturbe, et surtout pas un supporteur qui me gueule dessus. Ma femme ne supportait pas d'entendre les mecs m'insulter. Mais moi, quand j'entre dans le match, je n'entends plus rien. »

Il faudrait aussi parler de politique. Parce que l'arbitre, au stade, est bien plus qu'un maire ou qu'un député. Il pèse sur ce petit monde à pelouse, il ordonne et préside et régit la société des joueurs afin que règne une certaine paix : « L'arbitre est le gendarme, le juge et le Casque bleu. C'est un pouvoir énorme et une grande responsabilité. L'arbitre peut faire en sorte que les choses se passent bien. Enfin, nous avons un rôle utile dans la société. »

Quand l'opéra s'en mêle

Il faudrait aussi longuement disserter sur le sifflet, sur les pouvoirs du sifflet dans la bouche : « J'utilisais un sifflet fox, sans roulette. On module. Il n'y a pas que la loi, il y a l'esprit. Alors un petit coup pour une petite faute, un grand bref et perçant pour une grosse. Le sifflet est une arme psychologique. »

Il faudrait distiller des anecdotes comme celle-ci : « En cadets nationaux, j'ai arbitré les Girondins et Dugarry a fait une percée monumentale, il se fait accrocher, je laisse l'avantage et malheureusement il perd la balle après. Et de suite, il hurle et vocifère contre mon arbitrage. Je ne sors que le jaune mais aussitôt, son coach le sort carrément du terrain, pour ça. »

Il faudrait aussi parler de ces bénévoles croisés sur les stades, ces papys et ces mamies qui, contre rien, lavent les maillots, font le café, rincent les sols et comptent les entrées. Il faudrait ne pas oublier son épouse qui n'a pas connu des masses de week-ends en famille : « Elle m'a rencontré alors que j'étais déjà arbitre. Alors on a organisé notre vie comme ça. » Il faudrait aussi dire que son fils est aujourd'hui devenu à son tour arbitre. Il faudrait détailler le palmarès de Noël, ces finales de District, d'Honneur, et même des matchs du premier championnat de France des opéras à Bordeaux-Lac en 2010.

Oui, il faudrait, mais il n'y aurait alors pas assez de pages…

 
 

04/02/2013

Mariage Républicain, bravo Alain Tourret !

 
> La parole est à M. Alain Tourret, pour soutenir l'amendement
> n° 4361.
>
> M. Alain Tourret. Cet amendement vise à introduire dans le code civil
> l'affirmation du caractère républicain de la célébration
> du mariage. Vous savez, mes chers collègues, à quel point nous
> autres, radicaux, sommes sensibles à ce caractère républicain.
>
> Le mariage civil illustre à plusieurs titres les valeurs
> républicaines.
>
> Il est d'abord une liberté : le droit de se marier, de refuser le
> mariage, de choisir son conjoint. En ce sens, il est l'émanation de
> l'une des valeurs fondamentales de notre République.
>
> Il est aussi, depuis la Révolution française de 1789, une
> institution laïque. Le rite civil qui l'entoure en atteste, ceux
> d'entre nous qui sont maires – comme vous, monsieur le
> président – le savent. Lors de la cérémonie du mariage, le
> maire agit en sa qualité d'officier d'état civil, dans une
> salle de la mairie, devant le portrait de Marianne, symbole de la
> République, ceint de l'écharpe tricolore.
>
> Le rappel des dispositions du code civil marque les obligations et les
> devoirs nés de cet engagement. L'ouverture du mariage aux
> personnes de même sexe fait progresser encore cette institution dans
> le champ des valeurs de notre République.
>
> C'est pourquoi nous proposons qu'à l'article 165 du code
> civil, les mots « célébré publiquement devant l'officier
> d'état civil » soient remplacés par les mots « prononcés
> lors d'une célébration publique et républicaine. »
>
> M. le président. Quel est l'avis de la commission ?
>
> M. Erwann Binet, rapporteur. Avis favorable de la commission, monsieur
> le président. Ce changement de vocable est intéressant pour des
> raisons que M. Tourret a suffisamment explicitées : il affirme le
> caractère républicain de cette célébration du mariage,
> soulignant la différence qui existe entre le mariage civil,
> républicain, et le mariage religieux.
>
> M. Jean-Marie Sermier. Que font les maires jusqu'à présent ?
>
> M. Sylvain Berrios. C'est insupportable ! C'est de la suspicion
> permanente !
>
> M. Jean-Marie Sermier. et M. Sylvain Berrios. Vous soupçonnez les
> maires !
>
> M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement sur cet
> amendement ?
>
> Mme Christiane Taubira, garde des sceaux. Il n'y a aucune suspicion
> à l'égard des maires (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
> Il y a seulement un mot qui ajoute de la solennité non pas
> vis-à-vis du maire, mais vis-à-vis des couples. (Mêmes
> mouvements.)
>
> M. Sylvain Berrios. Vous méprisez les maires, c'est une
> accusation contre eux !
>
> Mme Christiane Taubira, garde des sceaux. Le Gouvernement aime assez
> cette idée de solennité républicaine et émet donc un avis
> favorable à l'amendement.
>
> M. le président. La parole est à M. Jean-Frédéric Poisson.
>
> M. Jean-Frédéric Poisson. J'avoue ma surprise à la lecture
> de l'amendement de notre collègue M. Tourret.
>
> Premièrement, cher collègue, ce que vous décrivez du
> déroulement des cérémonies dans votre exposé des motifs,
> montre en effet qu'il est déjà satisfait par la pratique, les
> textes, les habitudes, les traditions et les rites du mariage
> républicain.
>
> Deuxièmement, je suis toujours un peu circonspect quand l'un ou
> l'autre de nos collègues demande de préciser de manière
> formelle des choses déjà acquises : votre amendement aurait au
> contraire pour effet d'affaiblir les principes que vous voulez
> renforcer.
>
> C'est pourquoi le groupe UMP votera contre cet amendement.
>
> M. Guillaume Larrivé. Je demande la parole pour un rappel au
> règlement.
>
> M. le président. Non, mon cher collègue. Je l'ai dit, je
> n'accepte pas de détournement de procédure.
>
> Plusieurs députés du groupe UMP veulent comme vous s'exprimer,
> mais j'ai annoncé qu'il n'y aurait qu'un orateur par
> groupe, ainsi que le prévoit le règlement, sauf sur des
> amendements un peu compliqués.
>
> La parole est à Mme Axelle Lemaire.
>
> Mme Axelle Lemaire. Comme Mme la garde des sceaux et M. le rapporteur,
> cet amendement du groupe RRDP doit être soutenu. Il adjoint le
> qualificatif républicain au terme célébration…
>
> M. Christian Jacob et M. Jean-Marie Sermier. Les maires ne sont pas
> républicains ? Que sont-ils ?
>
> Mme Axelle Lemaire. … et rappelle ainsi que le mariage est une
> institution républicaine. C'est dans les mairies, temples
> républicains par excellence si j'ose l'expression,
> derrière les frontons qui énoncent la devise de la République,
> que sont célébrés les mariages avec bientôt un peu plus
> d'écho donné encore à l'égalité grâce à ce texte.
>
> Or rien, dans les dispositions du code civil relatives au mariage ne
> fait directement référence à la République, à part des
> dispositions d'ordre procédurales qui mentionnent le rôle du
> Président de la République et du procureur de la République.
>
> Pourquoi souligner, dans l'article 165 du code civil, qui traite des
> formalités relatives à la célébration du mariage, le
> caractère républicain de cette célébration ? Tout simplement
> parce qu'une occasion textuelle nous est ici donnée
> d'affirmer dans la loi ce principe désormais intangible, mais qui
> ne le fut pas toujours,…
>
> M. Christian Jacob. Que voulez-vous dire ?
>
> Mme Axelle Lemaire.… selon lequel le mariage fait l'objet
> d'une célébration républicaine. Le mariage est en effet
> plus qu'un seul contrat, plus que la validation d'un nouveau
> lien contractuel entre les époux, il est une entrée dans un cadre
> juridique…
>
> M. Jean-Frédéric Poisson. C'est grotesque !
>
> Mme Axelle Lemaire.… destiné à régir un ordre sociétal
> lui-même défini par les lois de la République.
>
> M. Philippe Gosselin. C'est dans tous les cas la loi de la
> République ! On ne va pas l'écrire dans chaque article !
>
> Mme Axelle Lemaire. Voilà ce que célèbre le maire ou ses
> adjoints lorsqu'il prononce le mariage et qui explique aussi
> l'importance du cérémoniel. (Exclamations continuelles sur les
> bancs du groupe UMP.) Le rituel civil se distingue au demeurant du
> rituel religieux puisque, si les futurs époux peuvent choisir –
> et c'est aussi cela la liberté – de se marier de manière
> confessionnelle…
>
> M. le président. Il faut conclure.
>
> Mme Axelle Lemaire.… et spirituelle, c'est le mariage
> républicain et lui seul qui ouvre l'accès aux droits et aux
> devoirs des époux. Cet amendement officialise le caractère
> républicain de la célébration du mariage.
>
> M. Hervé Mariton et M. Guillaume Larrivé. Rappel au règlement !
>
> M. le président. Il faut conclure, madame la députée.
>
> Mme Axelle Lemaire. C'est la raison pour laquelle le groupe SRC le
> soutient. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC,
> écologiste, GDR et RRDP – Exclamations sur les bancs du groupe
> UMP.)
>
> M. le président. Je vais maintenant procéder au scrutin sur
> l'amendement n° 4361. (« Non ! » sur les bancs du groupe
> UMP.)
>
> (Il est procédé au scrutin.)
>
> M. le président. Voici le résultat du scrutin :
>
> Nombre de votants 261
>
> Nombre de suffrages exprimés 260
>
> Majorité absolue 131
>
> Pour l'adoption 171
>
> contre 89
>
> (L'amendement n° 4361 est adopté.)
>
> (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et
> RRDP.)

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