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12/06/2010

Retraites, Jean-Michel Baylet écrit au 1er Ministre !

photo JMB libre de droit.jpgParis, le 9 juin 2010

Monsieur le Premier ministre,



A la demande du gouvernement, les Radicaux de Gauche ont participé à la concertation sur la réforme des retraites. Ainsi une délégation du PRG a été auditionnée, le 4 mai dernier, par M. Eric Woerth, pour présenter l’analyse de la situation des régimes de retraites et nos propositions en la matière.


C’est donc avec intérêt que j’ai pris connaissance du document d’orientation que le Ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction Publique a fait parvenir aux partis politiques et aux partenaires sociaux.


La communication de ce document entrait dans la volonté affichée de concertation mise en avant par M. Woerth. Cependant, nous avons depuis constaté un coup d’arrêt porté à cette démarche, qui devait initialement se faire « en deux temps ». Le gouvernement donne, au contraire l’impression de dévoiler par séquences une réforme préparée et arrêtée d'avance.


Les radicaux de gauche, attachés aux valeurs du solidarisme s’accordent avec les positions du gouvernement à la lecture des engagements exposés : défense du système par répartition, nécessité d’engager une réforme de société, renforcement de la solidarité.


Hélas, nous regrettons de ne pas trouver l’incarnation de ces engagements dans les propositions du document d’orientation. En effet, si le gouvernement persiste dans sa volonté de repousser l’âge légal de la retraite, il reportera sur les salariés l’essentiel du poids de la réforme.


Tout d’abord, retarder l’âge légal revient principalement à pénaliser les salariés ayant commencé à travailler dés 16 ans. De plus on constate souvent que ce sont ces derniers qui ont été exposé à la pénibilité du travail et ne bénéficient que de revenus modestes.


Une voie concrète et plus juste passerait par une assiette de financement reposant partiellement sur la valeur ajoutée en rappelant que la part des dividendes est passée de 3,2% en 1982 à 8,5% en 2009 du PIB, et qu'un point de valeur ajoutée équivaut à 16 milliards d'Euros !


Une autre voie, complémentaire, est d'encourager les salariés à travailler plus longtemps par un système de bonus progressif et plus généralement d’élargir ce système de bonus aux périodes de stages, apprentissages, formations longues, travail bénévole et volontariat.


Les temps de formations, les modes de travail, l’allongement de la vie ont bouleversé l’organisation du temps tout au long de la vie. Le système actuel de retraite est basé sur un modèle ancien d’économie, il doit être modernisé. Néanmoins il serait injuste de faire porter aux seuls salariés les conséquences de la réforme. Des nouvelles solidarités doivent être recherchées, des nouveaux mécanismes trouvés.


Aujourd’hui, les individus, les familles veulent de plus en plus choisir leurs temps de travail, de bénévolat ou volontariat, de loisirs. L'allongement de la durée de la vie doit être une chance sociale et non la

source d'une sorte de punition.

Par ailleurs, dans le cadre d'un renforcement de la répartition, nous proposons la mise en œuvre d’un système « à points », plus flexible et plus responsable, permettant aux salariés, travailleurs indépendant de faire leurs propres arbitrages entre durée de cotisation et niveau de la pension.


Le système de retraites est un des piliers de la solidarité intergénérationnelle, sa modernisation être l’objet d’un consensus le plus large tant chez les partenaires sociaux qu’au sein des partis politiques.


Je vous demande donc de charger le COR de travailler sur ces hypothèses et sur celles évoquées par les syndicats, les employeurs publics, l'économie sociale, les artisans et commerçants, les autres entreprises privées, et bien sur celles des autres partis politiques. Il serait également nécessaire qu'une conférence des retraites réunisse les principaux acteurs concernés avant tout dépôt de projet de loi.


Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de ma haute considération.



Jean-Michel BAYLET

11/06/2010

Tapie sur le Bassin, oui mais lequel ?

Les Universités d'Eté du PRG vont être animées ;-)

C'est en Aquitaine...


Tapie : retour chez les radicaux

« La présidentielle n'est pas le but qui m'anime » assure Tapie./Photo AFP.
« La présidentielle n'est pas le but qui m'anime » assure Tapie./Photo AFP.
« La présidentielle n'est pas le but qui m'anime » assure Tapie./Photo AFP.

Il s'en était éloigné mais sans jamais la perdre de vue, comme on le dit d'une passion contrariée : Bernard Tapie aime la politique. Il faut dire que la politique l'a plutôt gâté dans les années 90, lorsque François Mitterrand avait propulsé ministre de la Ville le flamboyant patron et homme médiatique qu'il était. Dans la foulée, la politique lui avait aussi donné l'un de ses plus beaux succès (12,5 % des voix), quand, en 1994, il conduisit aux élections européennes la liste Énergie radicale avec le Mouvement des radicaux de gauche qu'il avait rejoint un an auparavant.

Alors pas étonnant que Bernard Tapie, qui a soldé ses comptes avec la justice en avril, renoue avec sa famille politique de cœur, les radicaux de gauche, même si ceux-ci l'avaient exclu en 2007 pour sanctionner son soutien au candidat Nicolas Sarkozy.

C'est en mai dernier que Bernard Tapie a annoncé publiquement vouloir réintégrer son parti d'origine. En précisant que c'était « dans un but purement militant et sans rechercher de fonction. »

Pour le président du PRG, Jean-Michel Baylet, c'est un retour dont « on peut se réjouir ». C'est aussi une histoire de fidélité : « Bernard Tapie a toujours été fidèle aux radicaux, et ceux-ci l'ont toujours soutenu même dans les moments difficiles, quand d'autres lui tournaient le dos ».

« je ne roule pas pour quelqu'un »

Dans un entretien récent, celui qui vient de se lancer avec son fils dans un site internet de vente en ligne a précisé ses intentions. Qualifiant son retour au PRG comme n'étant « rien d'autre qu'une volonté personnelle », Bernard Tapie assure ne pas penser à la présidentielle de 2012.

« La présidentielle n'est pas le but qui m'anime. Je n'ai pas besoin de me présenter à une élection pour être entendu », déclare Bernard Tapie qui s'amuse des conjectures qu'il suscite, à droite comme à gauche.

« Les uns pensent que je suis le sous-marin de Sarkozy, les autres celui de Strauss-Kahn ! Je n'ai pas l'habitude de rouler pour quelqu'un. »

Conseil Municipal historique à Gujan Mestras !

C'est une bien belle victoire, mais il convient de rester vigilant...

Mais j'y étais (en haut à droite sur la photo), aux cotés de mes amis de l'ADDU FU...


Applaudissements nourris… au Conseil !

 Grosse affluence lundi soir au Conseil municipal : les usagers étaient présents et bien présents. photo J. D.

Grosse affluence lundi soir au Conseil municipal : les usagers étaient présents et bien présents. photo J. D.

C'est peu de dire que la foule des grands jours était présente au Conseil municipal de Gujan-Mestras, lundi soir ! Certains ont dû même rester debout. Entre les jeunes venus assister à l'officialisation du jumelage de la cité Barbote avec la cité espagnole de Santa Maria de Cayon (lire ci-dessous) et les… moins jeunes désirant eux « applaudir » la décision municipale de mettre fin à la privation des droits d'usage des Gujanais sur leur forêt, la salle des fêtes affichait complet. Applaudissements bien réels, car c'est une véritable salve du public (chose rare dans un conseil municipal) qui a salué les propos du maire Marie-Hélène des Esgaulx et de son adjointe déléguée au développement durable, Élisabeth Rezer-Sandillon.
« Beaucoup de plaisir »

Bref rappel des faits : la cour d'appel de Bordeaux, dans son arrêt en date du 25 janvier dernier a mis fin à dix-sept ans de procédures. Elle décidait de prononcer la nullité de la transaction du 7 avril 1993, conclue entre la ville de Gujan-Mestras et l'Association des propriétaires pour la sauvegarde de la forêt usagère. D'où la décision prise par Marie-Hélène des Esgaulx de présenter une délibération permettant de lancer un appel à candidatures d'un syndicat titulaire et d'un syndic suppléant pour représenter les usagers de la commune. Une délibération rapportée par Élisabeth Rezer Sandillon, avouant son « plaisir » de le faire.

On l'imagine volontiers, le dossier a été adopté à l'unanimité. L'appel à candidature sera ouvert pendant un délai d'un mois, à tout habitant de Gujan-Mestras non-propriétaire en forêt usagère, conformément aux conditions d'habitant issues des Baillettes et transactions.

Marie-Hélène des Esgaulx, exprimait elle aussi sa satisfaction de voir ces années de procédure se terminer et aboutir à une solution « conforme à l'intérêt de la ville et des habitants ». Elle rappelait son sentiment sur ce difficile dossier, remerciant Élisabeth Rezer-Sandillon de ses « précieux conseils ». Le maire de Gujan-Mestras le disait également : « Ma conception de la gestion d'une ville est de faire en sorte que chacun trouve sa place dans ce qu'il fait, ce qu'il aime. Dans le cas de la forêt, c'est cet attachement aux traditions, au patrimoine hérité des parents, grands parents, aïeux… Pour moi, c'est un grand bonheur de voir une entière unanimité se faire sur un dossier qui le mérite. »