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15/03/2010

Scrutin des élections Régionales à La Teste de Buch, Darcos ne passe pas !

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La Teste-de-Buch :
 
Inscrits 18149  Votants 8429 46.44% Exprimés 8166 44.99%
 
LO 48 0.59%
 
NPA 125 1.53%
 
FG 287 3.51%
 
PS PRG MRC 2672 32.72%
 
EE 717 8.78%
 
MoDem 664 8.13%
 
AEI 155 1.90%
 
UMP 2659 32.56%
 
FN 839 10.27%
 
L'effet Darcos n'a pas fonctionné sur le sol de notre Commune; l'électorat FN est toujours présent, les écolos sont en dessous de leurs prétentions locales et surtout, l'union entre les Socialistes, les Radicaux et nos amis du MRC a montré son potentiel.
 
Le combat continue...
 
 
 
 
 
 
 

08/03/2010

Cécile Brunschvicg, une femme remarquable...

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Elevée dans un milieu bourgeois juif et républicain, elle passe clandestinement son brevet à l'âge de 17 ans, contre la volonté de son père. En 1899 elle épouse le philosophe Léon Brunschvicg qui, en tant que membre de la Ligue des Droits de l'Homme, l'encourage à militer pour le droit des femmes. A cette époque, la proclamation de la République en 1848 et la restauration du suffrage universel réactivent le débat et les actions pour l'égalité des droits civiques. Il faut savoir que jusqu'en 1907, les femmes mariées ne peuvent disposer de leur salaire et que ce n'est qu'en 1920 qu'elles peuvent adhérer à un syndicat sans autorisation maritale.
Cécile Brunschvicg commence donc par militer en 1909 à l'Union Française pour le Suffrage des Femmes (UFSF), dont elle devient présidente en 1924 jusqu'en 1946, ainsi qu'au sein de la section Travail du Conseil National des Femmes Françaises (CNFF), qu'elle préside également dès 1915.

Son engagement féministe est avant tout un engagement républicain et patriote, marqué cependant par une forte dimension internationale puisqu'elle participe à d'autres associations comme le Conseil International des Femmes et l'Alliance Internationale des Femmes pour le Suffrage des Femmes.

Se revendiquant d'un féminisme qui prône non pas la séparation mais bien la collaboration entre les sexes, elle défend par exemple l'école mixte. A ce titre, elle appartient à la tendance dite « réformiste » du féminisme qui vise à l'amélioration de la condition féminine par des aménagements de la législation, par opposition au courant « radical » inauguré par Simone de Beauvoir en 1949, qui met en cause cette fois, le système patriarcal dans son ensemble.

C'est pourquoi, dans le cadre de la conquête des droits sociaux de la première moitié du XXème siècle, Cécile Brunschvicg défend l'idée d'une législation spécifique en ce qui concerne le droit du travail des femmes et son amélioration. Elle se bat pour la syndicalisation des femmes et l'égalité des droits au travail entre hommes et femmes : égalité des salaires, accès à toutes les professions, refus de toute entrave au travail des mères...

Son intérêt se porte également très tôt sur l'action sociale en faveur des femmes et l'amène à créer l'Ecole des surintendantes d'usines en 1917 (Future école formant les assistantes sociales), à défendre une législation protectrice de la maternité et la progression des conditions faites aux femmes indigènes colonisées.

Après la première guerre mondiale, Cécile Brunschvicg s'investit dans le mouvement pacifiste et participe à la création de l'Union Féminine pour la Société des Nations.

Influencée par les positions défendues par les radicaux sur ce sujet, elle adhère, dès son ouverture aux femmes en 1924, au Parti radical qui constitue en quelque sorte sa famille politique naturelle. Nommée Vice-présidente de la section sociale du parti, elle démontre par son action la valeur d'expertise des femmes dans ce domaine.

La presse constitue également une voie d'action stratégique pour Cécile Brunschvicg qui reprend la direction de l'hebdomadaire « La française » en 1926. En 1929, elle présente sa candidature aux élections sous l'étiquette du CNFF, en même temps que d'autres militantes et participe activement aux États généraux du féminisme en 1929.
Se distinguant par ses compétences professionnelles et son combat pour l'extension du droit des femmes dans la société, elle fait partie en 1936, des trois premières femmes nommées au gouvernement par Léon Blum et occupe le poste de sous-secrétaire d'Etat à l'Education nationale. Il s'agit alors d'une avancée majeure pour les féministes car à cette époque, la France est encore l'un des rares pays européens à ne pas avoir accordé le droit de vote aux femmes et l'article 215 du Code civil qui consacre l'incapacité civile de la femme mariée, n'est toujours pas aboli.
Au sein du parti radical, sous la pression des féministes, les positions évoluent et le parti se prononce en faveur de l'émancipation civile. Ainsi, René Renoult, sénateur qui compte parmi les fondateurs du parti radical, devenu garde des Sceaux à la suite de Camille Chautemps en 1933, défend au nom du gouvernement devant la Haute Assemblée, l'annulation de l'incapacité de la femme mariée et la réforme des régimes matrimoniaux. Mais il faut attendre 1938 pour qu'une loi mette définitivement fin à cet article 215 et 1944 pour que les femmes votent pour la première fois.
Après avoir fui les persécutions nazies pendant la guerre, Cécile Brunschvicg reprend ses activités féministes dès la libération et reconstitue l'Union pour le vote des femmes. Enfin en 1946, elle assiste une dernière fois au congrès du parti radical en tant que Présidente d'honneur du Conseil National des femmes radicales socialistes.

Décorée de la légion d'honneur en 1937, en récompense pour ses activités patriotiques et sociales, Cécile Brunschvicg aura fait du combat féministe le combat de sa vie, recherchant par tous les moyens l'intégration des femmes au sein de toutes les sphères de la vie publique. Agissant au cours d'une période charnière de l'histoire du féminisme, la grande diversité de ses engagements et sa détermination en font une des grandes figures de la vie politique et sociale du XXème siècle.

Alain ROUSSET à La Teste de Buch !

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Mes collègues Socialistes du Conseil Municipal et moi-même avons donc eu le plaisir de rencontrer Alain ROUSSET sur le marché de La Teste de Buch Dimanche matin.
 
Si certains de nos amis déplorent l'absence de candidats de gauche du Bassin en place éligible sur la liste PS-PRG-MRC conduite par Alain ROUSSET, force est de constater qu'il a toujours su veiller à apporter l'aide de la Région sur des dossiers locaux concrets : ostréiculture, sylviculture, industrie nautique, patrimoine (les Testerins n'ont pas oublié l'aide conséquente en faveur du Pôle Usager du Natus et celle concernant le développement de pinasses électriques), le sport, avec le sauvetage du Club de handball de Mios, etc... A nous de faire en sorte que de nouveaux projets soient portés avec le soutien de la Région.
 
Mobilisons nos énergies, pour le progrès social, sans dogmatismes d'où qu'ils viennent...