Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/09/2009

Conseil Municipal de La Teste de Buch du 16 Septembre 2009.

http://noelbonnieuverslatoile.hautetfort.com/media/01/01/737829709.jpg

 
La fonction de Maire n'est pas chose aisée, mais elle demande de la clarté et du courage dans les choix, et de l'habileté dans les postures relationnelles... Jean-François ACOT MIRANDE possédait ces qualités, tout en ayant, comme nous tous, sa part de défauts; Je pense que les Testerins se sont trompés lors des dernières élections Municipales et que le résultat final de ce choix partisan sera douloureux...
 
Un grand moment donc que ce Conseil Municipal où, fait rarissime pour une Commune de cette importance, le Maire n'a pas souhaité nommer un nouveau 1er Adjoint, suite au décès du regretté Jean Louis HISS.
 
Pourtant, Monsieur DAVET pouvait raisonnablement penser que du fait de son score au 1er tour, cette place pouvait lui revenir au vu de sa représentativité au sein de la majorité plurielle actuelle... La réponse du Maire, particulièrement agressive, frôlant le ridicule, a néanmoins été catégorique "pas de 1er Adjoint" ! Malheureusement, les Membres du Conseil Municipal n'ont pas eu le privilège de connaître les raisons argumentées qui ont pu motiver une telle décision... Question de transparence, nous y reviendrons...
 
L'attitude chronique du Maire à ne jamais s'exprimer sur le fond des dossiers sinon par des slogans et des généralités, interpelle de plus en plus de nos administrés, y compris au sein de sa propre famille politique; quelques exemples à la volée : Pourquoi avoir remis en cause en totalité le PLU alors que des modifications partielles étaient tout à fait possibles pour répondre aux promesses de campagne ? Pourquoi ne pas vouloir établir une Convention validée par le Conseil Municipal pour l'utilisation des locaux de l'ancienne auberge de jeunesse au profit d'une association Gujanaise ? Pourquoi ne pas vouloir indiquer aux Membres du Conseil Municipal le contenu du Mandat donné à Maître NOYER dans le cadre du énième procès concernant la Forêt Usagère de La Teste de Buch ?
 
 Pourquoi terminer ce chapitre par cet exemple ? Parce que sur ce dossier comme sur les autres, le Maire de La Teste de Buch ne brille pas par sa clarté...
 
En effet, la séance du Conseil Municipal de hier, m'a valu des échanges consternants tantôt avec le Maire, tantôt avec l'aboyeur de service, guère plus brillant en la matière d'ailleurs...
 
Comme dans tous les Ordre du Jour d'un Conseil Municipal, celui-ci se termine par la "communication des décisions", que Monsieur le Maire a pu prendre par délégation du Conseil Municipal...
 
Qu'elle n'a pas été ma surprise, en découvrant, au détours de la décision N°209, que "Monsieur le Maire avait mené des négociations avec les propriétaires en Fôrêt Usagère" !!! Car, ce n'est pas moi qui l'affirme, mais la justice de La République :
 
  •  Après plus de 20 ans de procédure judiciaire initiée par une minorité de propriétaires souhaitant cantonner ce massif...
  • Après plus de 10 ans d'expertise judiciaire menée par des sommités en la matière...
  • Après de nombreux désistements de propriétaires affirmant avoir été associés à cette démarche de cantonnement à leur insu...
  • Après une décision de justice (le 11 Mars 2008) sans équivoque, rejetant les prétentions de la minorité de propriétaires qui continuent à suivre aveuglément Monsieur Marzat dans la mise en oeuvre du Cantonnement...
Les cantonnants n'ont pas été en mesure de présenter les actes de propriété nécessaires pour espérer atteindre les conditions de recevabilité dans le cadre de cette procédure ... Ces propriétaires, minoritaires, ont donc été déboutés et condamnés à payer aux Mairies concernées et à l'ADDU FU, 2 000 € au titre de l'article 700...
 
Monsieur le Maire connnait cette décision de justice; connait la situation du Cantonnement amiable initié de façon aventureuse par l'ancien Maire de Gujan Mestras, et, décide, sans débat préalable au sein du Conseil Municipal, de négocier avec une minorité agissante, qui ne relève pas dans sa démarche, de la notion d'intérêt général, mais bien d'intérêts particuliers ?
 
Je demande donc en séance au Maire de bien vouloir indiquer avec quels propriétaires en Forêt Usagère il a eu ses négociations ? Et là, le moulin à vent a commencé à s'actionner; bredouillements, puis un nom sort "Marzat" et puis, "d'autres"...
 
Malgré mes relances polies, le Maire refuse de donner au Conseil Municipal les noms des prétendus propriétaires avec qui il aurait négocié... Mais, au fait, négocié quoi ? Le Maire de La Teste de Buch est un des représentants légaux de la communauté usagère ( ce n'est pas moi qui le dit, mais la justice, mais également les cantonnants qui assignent les Maires d'Arcachon, Gujan Mestras, Lège Cap Ferret, et  La Teste de Buch dans leur demande de cantonnement)...
 
Les demandeurs ont été déboutés; ils n'ont pas rempli leurs obligations contractuelles vis à vis de la Mairie de Gujan Mestras, ce qui laisse supposer une réaction judiciaire conflictuelle vis à vis d'eux de la part de la Mairie de Gujan Mestras, et, surprise, le Maire de La Teste de Buch négocie avec eux ?
 
Négocier avec des gens condamnés par la justice; n'ayant pas honoré leur parole avec une Municipalité voisine; le tout en tant que représentant des usagers, qui ne demandent pas de Transaction, cela demande un véritable débat de fond en Conseil Municipal, que le Maire a totalement occulté... Transparence ?
 
Le Maire de La Teste de Buch a donc demandé à notre conseil juridique, Maître NOYER, de plancher sur les contours juridiques d'un "éventuel projet de transaction"... Comment cet éminent juriste peut-il sérieusement travailler sur un projet de document (que le Conseil Municipal n'a pas eu le plaisir de consulter) dont il a combattu la génèse ?
 
Je m'évertue à rester un opposant constructif, mais avec cette majorité de circonstance qui ne parvient pas à gérer ses équilibres internes, et un Maire qui est balbutiant dans ses choix, je dois bien admettre qu'il n'est pas simple de rester fidèle à ma volonté initiale...
 
C'est consternant.
 
Noël.
 
 
 
 
 
 
 
 

11/09/2009

Reponse au journal "le Monde"...

http://noelbonnieuverslatoile.hautetfort.com/media/00/02/742852735.jpg











Monsieur,

Votre analyse sur les causes historiques de la disparition des partis
politiques, notamment le Parti Radical de Gauche, mérite un droit de
réponse. Vous expliquez que le Radicalisme a quasiment disparu comme le MRP
ou le RPF car les raisons idéologiques de sa naissance et la réalité de son
socle sociologique auraient disparu. Vous soutenez :* 1) Les partis
politiques ne prospèrent que s'ils épousent leur temps. Ils s'éteignent
lorsque la vague historique qui les a portés reflue. 2) Ils n'existent qu'à
condition de satisfaire les aspirations d'un électorat identifié.*
Les critères que vous avancez sont partiellement justes, mais ils ne
peuvent pas s'appliquer à tous les mouvements de pensées et particulièrement
au Radicalisme. C'est l'objet de mon courrier.
Sur la sociologie du Radicalisme historique, il ne me semble pas que les
catégories que vous citez aient disparu de la société actuelle : ah bon, il
n'y a plus de commerçants, de petits entrepreneurs, d'indépendants... ? La
France est au contraire la championne de la petite entreprise et, comme le
Président de la République l'a souhaité, de "l'auto-entrepreneur" !
Sur la sociologie des partis politiques, le présupposé de votre raisonnement
est que les gens adhèrent à des familles politiques en raison des intérêts
catégoriels qu'elles défendent publiquement à leur place. Cette idée n'est
pas réfutable mais totalement insuffisante à expliquer le vote progressiste
et donc radical, alors qu'il s'applique à merveille au vote conservateur.
L'électorat conservateur, dit de droite, regarde en effet derrière lui ce
qui peut assurer le maintien de ses avantages ou privilèges, méritant par la
même son qualificatif. Pour la gauche, il en est tout autrement et
l'histoire républicaine de ce pays l'a montré à plusieurs reprises.
L'électorat de gauche, progressiste, peut regarder derrière lui pour
conserver les acquis de ses luttes sociales, mais il regarde encore plus
devant lui, c'est-à-dire, comme "progressiste" veut dire, qu'il attend
quelque chose de l'avenir qui n'existe pas encore. Il est même capable de
sacrifier à son idéal ses intérets particuliers : le serment du "Jeu de
Paume" reste l'acte politique le plus noble de la révolution française.
L'histoire des familles politiques de gauche est celle de leurs idéaux par
définition jamais atteints. *Et l'histoire du Radicalisme se confond avec
celle de la République qui est, elle aussi, un idéal jamais achevé. *
C'est pourquoi, quand vous comparez le Radicalisme au MRP ou RPF, vous
comparez des histoires qui en se ressemblent pas. Ces deux partis sont nés
pour sacraliser une séquence historique qui prenait fin ou la volonté d'un
homme. Effectivement, on comprend que le RPF, tourné vers le passé récent,
sans utilité avéré pour préparer l'avenir, c'est-à-dire pour accompagner les
mutations profondes d'une société, ait disparu avec son chef. Le Radicalisme
est une idéologie qui transcende les périodes historiques et les hommes.
C'est pourquoi il a connu des "teintures" différentes selon les époques, et
qu'il a été incarné par des grands hommes parfois très différents -
Clemenceau et Gambetta, Edgar Faure et Pierre Mendes France - depuis sa
naissance avec Ledru-Rollin et ses partis au pouvoir sous les 3ème et 4ème
République. La 5ème République l'a effectivement constitutionnellement
affaibli mais, avec ses deux familles radicales, il résiste au recul de ses
valeurs et incarne toujours le combat pour la République laïque et sociale.
Car la force de résistance du radicalisme est son sous-bassement idéologique
qui transcende les époques. *C'est le modèle républicain qu'aucune séquence
politique n'a jamais épuisé*.
C'est cette analyse qui est totalement oublié dans votre pronostic de la
disparition du Parti Radical-Radical socialiste comme on disait autrefois.
Demandez à vos lecteurs si, pour eux, l'évocation de la République est
devenue inutile, et la France assez républicaine ? Qui aurait l'aplomb de
prétendre que la République a tellement irrigué nos institutions qu'elle
s'est dissoute ou que son modèle est épuisé pour avoir pleinement tenu
toutes ses promesses ? Tout au contraire, le peuple républicain souffre
aujourd'hui de l'effondrement de son modèle dans les comportements publics,
à tous les étages de la politique jusqu'au plus haut sommet de l'Etat,
malheureusement. Tous les observateurs avertis de la politique partagent ce
constat populaire qu'il est aujourd'hui nécessaire de revenir à ses valeurs
et objectifs pour l'égalité des chances, la justice sociale et le bonheur
des citoyens. Jamais la chose publique n'a été autant malmenée, galvaudée
pour masquer le domination des intérêts particuliers et l'abaissement des
valeurs de bien commun et de solidarité au profit des communautés d'intérêt
et de l'argent. Le Radicalisme est plus que jamais utile à combattre ces
dérives démocratiques, toujours armé pour rappeler l'idéal républicain et
son chemin politique.

C'est une "Radicale" Monsieur Le Gendre qui vous demande de rendre public ce
droit de réponse, non pas par réflexe militant, mais parce que, comme j'ai
essayé de vous le prouver, il y a encore des grandes causes à défendre dans
notre pays, qui puisent leur racine dans notre histoire nationale et qui
éclairent puissamment le chemin politique des idéalistes.

 


Elisabeth Boyer


Vice-Président du Parti Radical de Gauche, chargée de la prospective sociale
Conseillère régionale d'Ile-de-France

07/09/2009

Noel BONNIEU est sur FACEBOOK

http://noelbonnieuverslatoile.hautetfort.com/media/02/01/1142255852.png

Je débute en la matière...
A suivre.
Bien cordialement.
Noel.