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11/07/2009

Les 80 qui ont dit non à Pétain...

http://noelbonnieuverslatoile.hautetfort.com/media/02/01/129439314.gif

 

Sur les 80 parlementaires qui ont pu prendre part au vote, 29 étaient officiellement membres du Parti Radical.

Bien cordialement.
 
Noël BONNIEU.
 

 

 

Résultats du scrutin du 10 juillet 1940

    Le Parlement comptait à l'époque 846 membres, 60 députés et un sénateur (communistes) ayant été déchus de leur mandat en janvier 1940.

Députés
Sénateurs
Totaux
Inscrits
544
302
846
Votants
414
235
649
Pour
357
212
569
Contre
57
23
80
Abstentions volontaires
12
8
20
Absents « Massilia »
26
1
27
Autres absents
92
57
149
N'a pas pris part au vote
1
1
Les quatre-vingts parlementaires qui ont voté contre le projet de loi constitutionnelle
     

    Sénateur
    ou député
    Département
    Groupe
    parlementaire
    Marcel Astier sénateur
    Ardèche
    Radical-socialiste
    Jean-Fernand Audeguil député
    Gironde
    Socialiste SFIO
    Vincent Auriol député Haute-Garonne
    Socialiste SFIO
    Alexandre Bachelet sénateur Seine
    Socialiste SFIO
    Vincent Badie député Hérault
    Radical-socialiste
    Camille Bedin député Dordogne
    Socialiste SFIO
    Emile Bender sénateur Rhône
    Radical-socialiste
    Jean Biondi député Oise
    Socialiste SFIO
    Léon Blum député Aude
    Socialiste SFIO
    Laurent Bonnevay député Rhône
    Radical indépendant
    Paul Boulet député Hérault
    Gauche indépendante
    Georges Bruguier sénateur Gard
    Socialiste SFIO
    Séraphin Buisset député Isère
    Socialiste SFIO
    Gaston Cabannes député Gironde
    Socialiste SFIO
    François Camel député Ariège
    Socialiste SFIO
    Pierre de Chambrun sénateur
    Lozère
    non inscrit
    Auguste Champetier de Ribes sénateur
    Basses-Pyrénées
    non inscrit
    Pierre Chaumié sénateur Lot-et-Garonne
    Radical-socialiste
    Arthur Chaussy député Seine-et-Marne
    Socialiste SFIO
    Joseph Collomp député Var
    Socialiste SFIO
    Octave Crutel député Seine-Inférieure
    Radical-socialiste
    Achille Daroux
    député Vendée
    Radical-socialiste
    Maurice Delom-Sorbé député Basses-Pyrénées
    Gauche indépendante
    Joseph Depierre sénateur Rhône
    Socialiste SFIO
    Marx Dormoy sénateur Allier
    Socialiste SFIO
    Alfred Elmiger député Rhône
    Gauche indépendante
    Paul Fleurot sénateur Seine
    Radical-socialiste
    Emile Fouchard député Seine-et-Marne
    Union populaire française
    Edouard Froment député Ardêche
    Socialiste SFIO
    Paul Giaccobi sénateur Corse
    Radical-socialiste
    Justin Godart sénateur Rhône
    Radical-socialiste
    Félix Gouin député Bouches-du-Rhône
    Socialiste SFIO
    Henri Gout député Aude
    Radical-socialiste
    Louis Gros sénateur Vaucluse
    Socialiste SFIO
    Amédée Guy député Haute-Savoie
    Socialiste SFIO
    Jean Hennessy député Alpes-Maritimes
    Gauche indépendante
    Lucien Hussel député Isère
    Socialiste SFIO
    André Isoré député Pas-de-Calais
    Radical-socialiste
    Eugène Jardon député Allier
    Union populaire française
    Jean-Alexis Jaubert député Corrèze
    Radical-socialiste
    Claude Jordery député Rhône
    Socialiste SFIO
    François Labrousse sénateur Corrèze
    Radical-socialiste
    Albert Le Bail député Finistère
    Radical-socialiste
    Joseph Lecacheux député Manche
    Radical indépendant
    Victor Le Gorgeu sénateur Finistère
    Radical-socialiste
    Justin Luquot député Gironde
    Socialiste SFIO
    Augustin Malroux député Tarn
    Socialiste SFIO
    Gaston Manent député Hautes-Pyrénées
    Radical-socialiste
    Alfred Margaine député Marne
    Radical-socialiste
    Léon Martin député Isère
    Socialiste SFIO
    Robert Mauger député Loir-et-Cher
    Socialiste SFIO
    Jean Mendiondou député Basses-Pyrénées
    Radical-socialiste
    Jules Moch député Hérault
    Socialiste SFIO
    Maurice Montel député Cantal
    Gauche indépendante
    Léonel de Moustier député Doubs
    Républicain indépendant
    Marius Moutet député Drôme
    Socialiste SFIO
    René Nicod député Ain
    Union populaire française
    Louis Noguères député Pyrénées-Orientales
    Socialiste SFIO
    Jean Odin sénateur Gironde
    Radical-socialiste
    Joseph Paul-Boncour sénateur Loir-et-Cher
    Radical-socialiste
    Jean Perrot député Finistère
    Radical-socialiste
    Georges Pézières sénateur Pyrénées-Orientales
    Socialiste SFIO
    André Philip député Rhône
    Socialiste SFIO
    Marcel Plaisant sénateur Cher
    Radical-socialiste
    François Tanguy-Prigent député Finistère
    Socialiste SFIO
    Paul Ramadier député Aveyron
    non inscrit
    Joseph-Paul Rambaud sénateur Ariège
    Radical-socialiste
    René Renout sénateur Var
    Radical-socialiste
    Léon Roche député Haute-Vienne
    Socialiste SFIO
    Camille Rolland sénateur
    Rhône
    Radical-socialiste
    Jean-Louis Rolland député Finistère
    Socialiste SFIO
    Joseph Rous député Pyrénées-Orientales
    Socialiste SFIO
    Jean-Emmanuel Roy député Gironde
    Radical-socialiste
    Henry Sénès sénateur Var
    Socialiste SFIO
    Philippe Serre député Meurthe-et-Moselle
    Gauche indépendante
    Paul Simon député Finistère
    Démocrate populaire
    Gaston Thiébaut député Meuse
    Radical-socialiste
    Isidore Thivrier député Allier
    Socialiste SFIO
    Pierre Trémintin député Finistère
    Démocrate populaire
    Michel Zunino député Var
    Socialiste SFIO

08/07/2009

Sénat : RDSE : communiqué de presse

http://noelbonnieuverslatoile.hautetfort.com/media/00/02/123824732.JPG

YVON COLLIN, PRESIDENT DU RDSE ET SENATEUR RADICAL DE GAUCHE, REVIENT SUR LES PROPOS DE JEAN-LOUIS BORLOO, PRESIDENT DU PARTI RADICAL VALOISIEN ET MINISTRE D'ETAT





Dans un entretien accordé au quotidien Le Figaro (édition du 3 juillet
2009), Jean-Louis BORLOO, Président du Parti radical, parti associé à l'UMP,
et Ministre d'Etat, déclare à propos des Radicaux valoisiens et des Radicaux
de gauche : « nous siégeons déjà au sein du même groupe au Sénat qui réunit nos deux familles».

Yvon COLLIN, Président du groupe sénatorial du Rassemblement démocratique et
social européen (RDSE) tient à apporter quelques précisions. Effectivement,
le Groupe du RDSE (ex groupe de la Gauche démocratique) a toujours été le
groupe des Sénateurs Radicaux, avant comme après la scission du Parti
radical en 1971. Ce Groupe a toujours vocation à réunir Sénateurs Radicaux
de gauche et Sénateurs Radicaux valoisiens, en tenant compte des convictions
de chacun et en respectant l'appartenance des uns à l'opposition et celle des autres à la majorité.

Toutefois, contrairement à ce que déclare M. BORLOO, le Président COLLIN
constate qu'aujourd'hui le Groupe du RDSE ne compte dans ses rangs qu'un
seul Radical valoisien (Aymeri de Montesquiou) sur les six Valoisiens qui
sont élus au Sénat. En effet, cinq Sénateurs du Parti radical valoisien sont
aujourd'hui membres du Groupe UMP du Sénat, alors que la totalité des onze
Sénateurs Radicaux de gauche sont, eux, membres du Groupe du RDSE.



07/07/2009

Raymond BRUN, ancien élu Radical...

http://noelbonnieuverslatoile.hautetfort.com/media/00/01/643585705.jpghttp://noelbonnieuverslatoile.hautetfort.com/media/02/00/848565206.JPGhttp://noelbonnieuverslatoile.hautetfort.com/media/00/02/311032286.gif

 

* Ve République (extrait du Dictionnaire des parlementaires français)


BRUN (Raymond, Charles)

Né le 18 mars 1915 à Audenge (Gironde)

Décédé le 29 décembre 2006 à Bordeaux (Gironde)

Sénateur de la Gironde de 1959 à 1989

Né le 18 mars 1915 à Audenge, sur les rives du Bassin d'Arcachon, Raymond Brun effectue sa scolarité à Bordeaux. A la veille de la Seconde guerre mondiale, il est docteur en droit de l'université de Bordeaux.

Sous-lieutenant au 16e bataillon de chars, il sert au début du conflit dans les rangs de la 2e division polonaise de chasseurs portés, et obtient deux citations pour sa bravoure au combat. Placé en captivité en Suisse avec quelques rescapés de son unité détruite, il parvient à regagner la France en février 1941 avant d'embarquer pour l'Afrique du Nord, dès le mois de mars. En 1943, entré en résistance, il est intégré au corps franc Pommiès. L'année suivante, il rejoint la 1re Armée du général de Lattre et prend part, à la tête d'un commando, à la campagne des Vosges où il est grièvement blessé. Son comportement sur les différents champs de bataille lui vaut de nombreuses distinctions françaises et étrangères : Légion d'honneur à titre militaire, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la résistance, Médaille des blessés, Croix de la valeur militaire, ordre des Comores et du Ouissam alaouite, Croix de guerre polonaise.

Démobilisé en 1945 avec le grade de capitaine de réserve, il entreprend une carrière politique, poussé par une sensibilité radicale-socialiste. Il est aussitôt élu conseiller général du canton de Belin sous cette étiquette, puis conseiller municipal de Salles deux ans plus tard. Grand propriétaire forestier, il dirige dans ce secteur des Landes girondines une usine de transformation du bois et de distillation de produits résineux. Désigné initialement secrétaire de l'assemblée départementale de la Gironde, il en devient président à la suite du socialiste Fernand Audeguil en octobre 1951. Agé de 36 ans, il est le plus jeune président de Conseil général de France et va continuer à exercer cette fonction pendant un quart de siècle. Reconduit à sept reprises par les électeurs du canton de Belin, toujours au premier tour hormis aux élections de mars 1979, il conserve son siège jusqu'en 1992. Maire de la commune de Salles pendant trente ans (1965-1995) et vice-président du conseil régional entre 1986 et 1998, il cumule ainsi les mandats aux différents échelons territoriaux.

Cet ancrage local facilite son entrée au Sénat après la chute de la IVe République. Élu le 26 avril 1959, il représente le département de la Gironde à la Haute assemblée jusqu'en 1989, année où il décide de ne pas solliciter son renouvellement. Durant cette période, il glisse progressivement à droite de l'échiquier politique. Proche des gaullistes, il reste cependant fidèle au radicalisme jusqu'au début des années 1970, pour se retrouver ensuite du côté des modérés. Inscrit au groupe parlementaire de la Gauche démocratique jusqu'en 1971, puis à celui des Républicains indépendants d'action sociale (RIAS), il rejoint en 1977 le Centre national des indépendants et paysans (CNIP) dont il préside la fédération girondine en 1992. Apparenté dès 1980 au groupe RPR du Sénat, il est partisan de l'union de la droite et soutient les candidatures successives de Jacques Chirac à la présidence de la République. Il se conforme fidèlement aux votes de la majorité lors des grands scrutins des années 1960-1970, qu'il s'agisse de valider la loi du 4 février 1960 autorisant le Gouvernement à prendre des mesures d'exception en Algérie, et celle du 2 février 1981 relative à la sécurité des personnes, ou d'impulser des avancées sociales comme la réforme des régimes matrimoniaux (1965) et des procédures de divorce (1975), l'abaissement de l'âge de la majorité (1974) ou la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse (1975). Après la victoire de la gauche, il s'oppose toutefois à l'abolition de la peine de mort en 1981, mais se prononce en faveur de la loi Deferre du 2 mars 1982 sur la décentralisation.

Ses travaux parlementaires sont nombreux et variés. Au départ membre de la commission des lois, il rejoint dès le mois d'octobre 1959 celle des affaires économiques et du plan, dont il est vice-président entre 1970 et 1974. Il montre un vif intérêt aux questions relatives au commerce et à l'artisanat. En 1983 notamment, il interpelle à plusieurs reprises le Gouvernement sur les revenus, les congés annuels et la couverture sociale des employés de ces secteurs.

Ses domaines de prédilection sont cependant l'agriculture et la forêt comme en témoigne sa participation à diverses instances : comité supérieur d'aménagement foncier, conseil supérieur de l'aménagement rural et conseil supérieur des forêts et produits forestiers. Président du groupe forestier du Sénat et vice-président du parc naturel des Landes de Gascogne, il est le porte-parole attitré des sylviculteurs, étant lui-même issu de ce milieu d'exploitants. C'est donc en toute logique qu'il est le rapporteur, en 1966, d'un projet de loi relatif à la protection et à la reconstitution du massif forestier. Il se révèle en effet particulièrement vigilant à la structure foncière des forêts. Le 15 juin 1979, il questionne le Gouvernement sur la politique qu'il compte mener en faveur de la filière bois. Mais il est aussi un relais des inquiétudes des chasseurs, nombreux en Gironde. Le 30 mars 1989, il interroge le ministre des Affaires étrangères sur les conséquences de l'Acte unique européen en matière de chasse et insiste à cette occasion sur « les spécificités culturelles » de cette pratique.

Cependant, l'activité parlementaire de Raymond Brun ne se limite pas à la défense d'intérêts catégoriels. En 1967, il siège à la commission de contrôle chargée d'examiner les problèmes de l'ORTF. Désigné juge à la Haute Cour de justice dès 1959, il exerce de surcroît des fonctions au conseil national des services publics départementaux et communaux, mais aussi à celui de la statistique.

Président du comité départemental du tourisme, administrateur du CHU de Bordeaux, président de plusieurs syndicats intercommunaux, il parvient encore à s'investir largement dans le tissu social local. En 1951, il reçoit, pour son action à la tête de l'union sportive de Salles, la médaille d'or de l'éducation physique. Il est en effet, tout comme son ami Jacques Chaban-Delmas, un sportif accompli, passionné de rugby, de hockey, d'athlétisme et de navigation de plaisance. Officier du Mérite agricole et des Palmes académiques, cet homme dévoué, robuste et énergique, poursuit son activité politique jusqu'à l'âge de 83 ans. Il ne met un terme à son dernier mandat électif au conseil régional d'Aquitaine qu'en 1998, à l'issue d'une carrière longue de plus de 50 ans. Il s'éteint à l'âge de 91 ans.