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29/02/2012

Les salariés ZODIAC solidaires des salariés BEATEX !

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Les élus du CE Zodiac ont décidé, à l'unanimité, de faire fabriquer une Centaine de Béret chez BEATEX, dernière fabrique de Bérets traditionnels en France.

La Société BEATEX, qui se situe à Oloron Sainte Marie (Béarn) est actuellement "sous surveillance", après avoir évité un dépôt de bilan.

Les élus du CE Zodiac ont estimé que leur acte valait largement tous les discours des prétendants à l'Elysée qui découvrent les usines et rencontrent des ouvriers, une fois tous les 5 ans... Les salariés de l'industrie Française ont besoin d'autres choses que des incantations stériles portées par une nuée de "conseillers et autres super spécialistes" qui tentent de vendre un produit sans en posséder le moindre échantillon... Hé bien oui, Mesdames Messieurs, les seuls qui savent ce que représente la souffrance du monde salarié, se sont les salariés et les représentants qu'ils élisent avec des scores bien plus légitimes que nos élites politiciennes.

Si les Maire sont encore au contact avec les salariés; si certains Conseillers Généraux pratiquent encore assidûment le terrain; si certains parlementaires s'impliquent vraiment dans les dossiers (et François Deluga en fait partie, je ne regrette pas d'avoir participé à son élection); combien sont loin de remplir leurs obligations ?

Alors, ces élites ne savent plus aujourd'hui comment se débarasser des populistes ou présentés comme tels; Jean-Luc; Marine.... Alors que la base de tout, c'est déjà d'être toute l'année sur le terrain en cessant de cumuler les Mandats électifs et cooptés...

Alors si vous voulez que les salariés de l'industrie (et ailleurs) reprennent le chemin des urnes, méritez leurs suffrages, venez régulièrement à leur rencontre et apportez des solutions concrètes...

Première acte concret que le PS, le MODEM, l'UMP, le PRG, etc... pourrait faire; c'est de faire fabriquer des Bérets à leur couleur chez BEATEX; car quelques Milliers de Bérets en plus, se sont des Dizaines d'Emplois préservés...

Yapluca !

Joseph CAILLAUX nous manque...

Joseph Caillaux, penseur de la progressivité de l'impôt

 
Par Cyril Mourin, le 14 Septembre 2009 10:00

jospeh_caillauxLa bibliograpahie d'une personalité radicale de cette semaine est consacrée à Jospeh Caillaux (1863-1944).

Inspecteur des Finances en 1890, sa carrière politique commence brillamment le 8 mai 1898 lorsqu'il est élu député de Mamers (Sarthe), devançant ainsi le comte de La Roche Foucauld. Cette victoire sur la monarchie le place du côté des républicains, mais c'est en se prononçant en faveur de Dreyfus, qu'il bascule définitivement à gauche.

Nommé ministre des Finances en juin 1899 par Waldeck-Rousseau et alors qu'il n'a que trente-six ans, Joseph Caillaux va se démarquer par l'efficacité des réformes qu'il met en œuvre. Préconisant une compression des dépenses de l'État et une augmentation des recettes, il parvient ainsi à présenter des budgets en excédent.

Rappelé comme ministre des Finances dans le gouvernement Clemenceau de 1906 à 1909, Joseph Caillaux va être notamment à l'origine d'une des réformes modernisatrices les plus importantes du XX e siècle : la création en France d'un impôt personnel et progressif sur le revenu (IRPP). Le fondement de cette réforme est la taxation de tous les revenus selon un barème progressif. Ce projet, appliqué en 1917, lui vaut alors un réel élan de popularité.

Père de la modernisation du système fiscal français, Joseph Caillaux contribue également à l'essor scientifique de l'étude du droit fiscal.
En 1913 il est élu au Congrès de Pau et devient en octobre, président du Parti radical, donnant à ce parti un visage plus moderne.
Mais l'assassinat du directeur du Figaro par Henriette Caillaux, sa femme, semble mettre un terme à sa carrière politique. Déjouant tous les obstacles, Joseph Caillaux est de nouveau élu député en mai 1914. Après cette période tourmentée, il reprend une activité politique des plus soutenues, participant aux gouvernements Painlevé et Briand.

Il sera ensuite réélu sénateur de la Sarthe en 1927, en présidera dans le même temps le Conseil général et devient à ce titre très actif au sein du Parti radical, où il favorise l'élection de Daladier. En 1940, Joseph Caillaux est partisan d'une lutte contre l'ennemi. Il se retire à Mamers, et décède le 22 novembre 1944.

Pour aller plus loin :
Un article trés interéssant à lire : "Les infortunes" de Joseph Caillaux par Jean-Paul Cointet s'inspirant du Livre de Jean Denis BREDIN - "Joseph Caillaux"

27/02/2012

Noel BONNIEU a voté en faveur du Parc Marin.

photo NB et FD 2.jpg

Entre ceux qui tentent de s'accaparer tous les débats environnementaux en distribuant des brevets d'honorabilité ou de déchéance... Entre ceux qui hier étaient opposés à la création du Parc Marin, enlisés dans "la Hagne" et qui maintenant cherchent à venir fagociter le fonctionnement; je reste fidèle à l'idée portée par François DELUGA lors des dernières Législatives, où il portait les couleurs du PS et du PRG.

La création de ce Parc Marin est une bonne chose, car il devrait permettre aux locaux, via leurs élus et le tissus associatif; d'élaborer des solutions pragmatiques et consensuelles.

Je ne partage pas les jugements à priori qui consisterait à affirmer, alors que l'outil n'a pas commencé à fonctionner, que des élus qui, sous le couvert de leur légitimité, ont cherché à ralentir la mise en place de ce Parc et se sont empressés d'en vérouiller la majorité aux travers des équilibres entre collèges, ne se raviseront pas à l'usage... Car en effet, la "vie" de cet outil sera l'objet d'une attention médiatique nationale et le risque serait grand, y compris pour un élu UMP, de venir "dégrader" le fonctionnement et les travaux de cet outil...

Alors, mettons en place l'outil; regardons ce qui s'y passe avec le recul nécessaire quant à sa gestation; puis, si certains se complaisent dans une obstruction stérile, militons pour modifier la répartition des sièges.

Je suis de celles et ceux qui préfèrent avancer à petits pas, mais avancer... Et ne pas attendre vainement le grand soir qui ne viendra jamais...