Tiens, ce soir je pense à Michel CREPEAU...

Je viens de terminer la lecture de cet ouvrage extrait d'une thèse de Doctorat d'histoire contemporaine intitulée : "Le combat Radical de Michel Crépeau sous la Vème République".

Un passage issu d'une note dactylographiée signée de Michel Crépeau , dévoile sa conception personnelle de la charge Municipale.

Je vous la livre :

" j'ai toujours pensé que le devoir d'un Maire dépasse largement la simple nécessité d'administrer les choses. Il procède au contraire de l'art difficile qu'est la politique. L'art de conduire la cité vers son destin, de gouverner les hommes, d'ouvrir les consciences et les coeurs, de mobiliser les volontés, de tendre les énergies pour permettre à chacun de se révéler dans sa dignité, sa liberté, sa responsabilité. C' est à ce prix-là seulement que se justifie l'espérance. A cette condition-là seulement que la vie Municipale est faite par les citoyens, pour les citoyens. C'est ce lien intime , impalpable, procédant du sentiment autant que de la raison, qui distinguera toujours l'élu du technocrate comme il distinguait jadis le soldat du mercenaire. Ainsi, à travers le sacre du suffrage universel s'acquiert une légitimité qui ne vaut vraiment que par l'usage que l'on en fait et par le sentiment qui l'inspire".

 

Michel n'avait pas besoin d'un nègre pour préparer ses discours; il portait ses valeurs, dans son coeur et son esprit...

Un bien bel exemple à suivre... Lui qui se réclamait de PMF et de Léon BOURGEOIS.