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29/12/2011

Jacques FERGEAU "épingle" Noël BONNIEU.

Jacques F et Noel B.jpg

Le CE Zodiac International avait décidé d'honorer de façon conviviale les Médaillés du travail du site de St Jean d'Illac.

Inutile de dire combien ce type de moment vient temporairement apaiser les blessures liées au drâme social que nous vivons sur le site grâce à Monsieur Olivier SARKOZY et ses amis de CARLYLE.

Les représentants du personnel avaient bien fait les choses, en faisant appel à un excellent traiteur de Lacanau de Mios, dont je tairais le nom...

Cinq salariés ont été honorés; Quatre (les garçons) par une Médaille échelon Argent; et une, notre collègue Blanche, par une Médaille Grand Or, pour plus de 41 ans passés chez Zodiac.

Notre collègue aura connu le site de Rochefort d'où elle est originaire; puis celui de Saint Jean d'Illac où elle a su se faire apprécier.

Pour ma part, heureux récipiendaire de la Médaille d'Argent, j'ai intégré les effectifs de l'usine de Saint Jean d'Illac le 05 Décembre 1988, après avoir terminé mon Service Militaire le 1er Décembre de la même année...

C'est avec une sincère émotion que j'ai reçu ma Médaille des mains de Jacques FERGEAU, Maire de Saint Jean d'Illac, Vice Président du Conseil Général de la Gironde, qui a toujours su être aux cotés des salariés du site.

Merci à toi Jacques pour ton soutien; et merci à Bamby pour son cadeau que je garderai jusqu'à mon dernier souffle.

26/12/2011

Henri CAILLAVET dans "Le Petit Bleu".

Publié le 26/12/2011 03:46 | Richard Hecht

Henri Caillavet :

Henri Caillavet, l'athée, le rationaliste, le franc-maçon, le philosophe a baigné, jeune, dans l'anarchisme avant de s'engager dans le radicalisme. Cet homme de liberté a occupé de hautes fonctions sans perdre de vue les notions de solidarité et de dignité humaine.

l'essentiel t

J'ai deux amours : « Le Lot-et-Garonne où j'ai coulé ma jeunesse, Bourisp, mon havre ». Agen et Garonne, les pics des Pyrénées. À deux pas de Saint-Lary, au pied des sommets qu'il gravissait pour « sentir la fatigue au bout des doigts », Henri Caillavet, à la veille de ses 98 ans (en février), s'est retiré définitivement.

Dans son dernier ouvrage « Petite Traversée du siècle », cet homme libre avant que sa « conscience s'évanouisse » et que « le grand manteau noir de la mort l'ensevelisse » se présente comme « un acteur debout sur la scène avant que le rideau ne se referme ».

Agen, les 4 Boul', le parcours est classique : l'école élémentaire Joseph-Bara puis le lycée Bernard-Palissy avant le départ pour Toulouse pour des études de médecine qui se transforment en études de droit où Vladimir Jankélévith lui a « appris à penser ».

Des années fastes auprès d'un père franc-maçon, vénérable de la loge d'Agen, qui lui fait lire des ouvrages religieux pour se former l'esprit. À la maison, l'on reçoit. Joffre, Clemenceau, Jean Zay, Joseph Caillaux. Un père drapier, propriétaire de trois magasins (« Le Phénix »), sur le boulevard, et d'une mère, rationaliste et suffragette avant l'heure. Le couple possède dix-huit succursales, à Nérac, Lectoure. « Mon bonheur est d'avoir vu tous les gérants acheter les immeubles. Mon père leur a prêté de l'argent ».

« La solidarité est un élément majeur dans ma famille. C'est pourquoi je suis très à l'aise dans la franc-maçonnerie et le Parti radical. »

Garonne. Un souvenir douloureux lui revient en mémoire : « Je me baignais dans la Garonne quand le fils Bissières s'est noyé à côté de moi. Nous nous jetions à l'eau pour être aspirés par le tourbillon. Il avait 13 ans… ».

Il se trouve à Toulouse dans un café, avec un ami du lycée Bernard-Palissy, un « inverti » pour ne pas dire homo. Le serveur s'avance : « Ces jeunes filles veulent quoi ? » Henri Caillavet, d'un coup de pied, renverse le plateau à terre. Direction le poste de police.

France-Soir le traite de dépeceur de cimetières

« Vous avez le droit d'être ce que vous êtes à condition de ne pas commettre de violences », annonce-t-il, calé dans un fauteuil, sans jeter un regard sur le verre d'eau que l'on vient de lui apporter.

Ses lois portent l'empreinte d'un homme engagé. « On m'a tout reproché mais je ne regrette pas. La procréation médicale assistée, les mères porteuses ? On m'a traité comme un voyou mais j'ai trouvé des professeurs de médecine qui m'ont aidé ».

Tollé similaire pour la greffe et le don d'organes (la loi Caillavet). « Quand le texte passe en examen, cinquante personnes ont campé devant l'Assemblée, des cierges à la main. Pourquoi ne pas prélever les yeux, le foie, les reins pour donner la vie à ceux qui manquent d'organes ? ». Au pied du vieux maître, « Saxo » poursuit sa sieste, sans dresser l'oreille même quand l'orateur élève la voix : « France-Soir a titré à la Une : « Le dépeceur de cimetières. Mais je me fous de ce que l'on dit de moi ! ».

Le divorce par consentement mutuel. L'avocat qu'il est s'insurge des fausses lettres et des méthodes utilisées : « Pourquoi salir ce qui a été beau. Vous pouvez rompre sans critiques et insultes ! »

Au crépuscule de la vie, son choix est fait.

Henri Caillavet n'a pas de caveau ; son père a été incinéré, de même que son grand-père, enterré dans la fosse des pauvres. « Ici est né Henri Caillavet… Mettre une plaque à mon nom à Agen ? Je m'en fous ! »

Quand la fatigue au bout des doigts l'emportera, l'alpiniste lâchera prise en pensant une dernière fois au Balaitous, au Midi d'Ossau, avant que son âme ne s'engouffre dans le tunnel de Bielsa en direction de l'Espagne. Un pays où, jeune homme engagé mais déjà « anarchiste rationaliste », il livrait des armes en pièces détachées pour les Républicains espagnols.

Henri, tu auras ta plaque et pas uniquement à Agen... RESPECT...

 

 

22/12/2011

Plus d'un an déjà...

Mazu Odile et Noel.jpg

Une bien belle photo souvenir, avec de Gauche à Droite; votre serviteur; Odile Leperre Verrier Député Européenne PRG et Rodolphe Mazurien, Président du PRG 33 et Membre du Comité Directeur National du PRG...

Le tandem avec Mazu fonctionnait à merveille; des adhésions, une communication régulière; et j'apprenais toujours avec cet esprit fertile.

Ses conseils me manquent (ses engueulades aussi), et je reste persuadé que nous étions sur le bon chemin pour développer durablement le PRG sur le Bassin...

Si nous avons encore des adhérents sur presque toutes les Communes du Bassin; le militantisme se fait plus rare; il y a toujours une bonne excuse pour ne pas faire, ne pas s'investir...

Tu nous manques Mazu...