02/04/2010
Sanction contre un Gendarme, Baylet réagit !

"La décision du président de la République de radier un gendarme, par ailleurs chercheur au CNRS, au motif qu'il aurait exprimé son désaccord avec la politique de rapprochement police/gendarmerie s'inscrit dans une politique plus large de dissolution de la gendarmerie nationale et de recherche systématique d'économies.
En effet, après
la DDE, la Poste, les tribunaux, les trésoreries, et les incertitudes qui
planent sur les hôpitaux, se sont aujourd'hui les gendarmeries qui sont
menacées. En effet, le programme « gendarmerie nationale » connaît une réduction
de ses effectifs de 1 354 ETPT (L'équivalent temps plein annuel travaillé ) dans
la LOLF 2010, cette réduction s'inscrivant dans le projet de supprimer 3 000
ETPT de gendarmes sur la période triennale 2009-2011.
Une nouvelle
fois on ne peut que constater le double langage de la majorité sur la sécurité.
Les grandes déclarations de principes ne sont pas mises en uvre et la réalité
c'est qu'en milieu rural et dans les périphéries urbaines on est en train de
préparer la privatisation de la sécurité en réduisant les effectifs et en
fermant casernes et commissariats."
17:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
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