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27/01/2010

Les vertues Républicaines de l'UMP...

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Une proposition de loi du groupe de sénateurs RDSE (à majorité radicaux de gauche) sur le cumul des fonctions et rémunérations public/privé a été votée par le Sénat, et attend d'être inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, ont indiqué aujourd'hui ces sénateurs.

Le Rassemblement démocratique et sociale européen (RDSE) avait déposé ce texte dès le 6 octobre à la suite de l'annonce de la nomination du PDG de Veolia, Henri Proglio, à la tête d'EDF.

La proposition de loi a toutefois été considérablement modifiée sous l'impulsion du gouvernement, afin d'éviter qu'elle ne puisse s'appliquer au cas Proglio, indique-t-on au RDSE.

Le texte d'origine, déposé par le président du RDSE, Yvon Collin et plusieurs de ses collègues dont le président du PRG Jean-Michel Baylet et l'ancien socialiste Michel Charasse, "proposait de veiller à la préservation des intérêts de l'État, qui ne sauraient être compromis par la direction simultanée et unique de plusieurs entreprises publiques et privées, et éventuellement concurrentes".

Dans le détail, le texte voté par le Sénat prévoit de soumettre un éventuel cumul des fonctions public/privé "à l'avis préalable de l'agence des participations de l'Etat" (APE) alors que la version initiale prévoyait de le soumettre "à la commission de déontologie créée par la loi relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques".

Un article 2 a été supprimé, qui stipulait qu'un décret en Conseil d'Etat "détermine les conditions et les limites dans lesquelles les intéressés peuvent cumuler leurs rémunérations avec celles perçues au titre des filiales des entreprises du secteur public".

Commentaires

Dans l'affaire Proglio, où est le plus gros scandale ? Est-ce le cumul, accepté un premier temps par le gouvernement, puis dénigré dans un second, histoire de faire amende honorable face à une opinion publique qui manifeste sa vive désapprobation ou le salaire du nouveau dirigeant qui mine de rien a été revalorisé de 45% par rapport à celui de son prédécesseur ? Qu'est-ce qui fondamentalement autorise un tel salaire alors que celui qui le perçoit n'a pas encore montré de quoi il est capable au sein de l'entreprise qui l'emploie à présent ? Et s'il échoue, que "vaudra" son successeur ? Encore 45% de plus ?

Écrit par : nadine carré-tea | 31/01/2010

Que ceux qui ont du coeur rejoignent ce groupe ! On veut tuer les 3 vaches d'une mamie ! ô France , tu marches sur la tête !
http://www.facebook.com/group.php?v=wall&ref=ts&gid=327127298772
Rien à voir avec le sujet (excuse moi Noël) mais urgence !

Écrit par : Jean-Pierre Lafon | 26/02/2010

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